Les aides à la rénovation énergétique en 2025 : ce qu'il faut savoir
La rénovation d’un logement est une démarche ambitieuse qui permet de gagner en confort, de réduire ses factures d’énergie et de valoriser son bien. Pour encourager les ménages à franchir le pas, plusieurs aides financières ont été mises en place. L’Anah (Agence nationale de l’habitat) pilote notamment MaPrimeRénov’, une aide accessible à un large public selon les revenus. À cela s’ajoutent les certificats d’économies d’énergie (CEE), proposés par les fournisseurs d’énergie pour récompenser les travaux performants. Grâce à ces dispositifs, la rénovation globale devient plus accessible, tant sur le plan technique que financier.
Liste des travaux éligibles aux aides
L’État propose différentes aides (Anah, MaPrimeRénov’) pour rendre ces travaux de rénovation plus accessibles à tous, en finançant une partie importante du coût total selon vos revenus.
A – Travaux éligibles à l’Anah
Cette aide vise à accompagner les foyers modestes dans la rénovation d’ampleur de leur logement, en finançant principalement l’isolation, l’amélioration du système de chauffage et de ventilation, ainsi que le remplacement des menuiseries anciennes pour réduire les pertes d’énergie.
Isolation des murs (par l’intérieur ou l’extérieur)
Isolation des combles perdus et des rampants de toiture
Remplacement de fenêtres simple vitrage par du double ou triple vitrage
Installation d’un système de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière à condensation, etc.)
Ventilation double flux ou VMC hygroréglable
B – Travaux éligibles à MaPrimeRénov’
MaPrimeRénov’ finance des travaux visant à améliorer le chauffage et la ventilation du logement, en remplaçant les anciens équipements par des systèmes plus performants et écologiques.
Remplacement de systèmes de chauffage (pompe à chaleur air/eau, géothermique, chaudière à granulés, etc.)
Dépose d’une cuve à fioul
Chauffe-eau solaire ou thermodynamique
VMC simple et double flux
C – Travaux éligibles aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Les CEE permettent de financer des travaux d’amélioration énergétique, notamment l’isolation thermique de l’enveloppe d’un bâtiment collectif (fiche BAR-TH-145), afin de réduire les pertes de chaleur et améliorer les performances du logement. Plusieurs types de travaux sont éligibles :
Isolation thermique des murs (par l’extérieur ou par l’intérieur)
Isolation des planchers bas (caves, vides sanitaires)
- Isolation de la toiture ou des combles
- Le remplacement du système de chauffage ou d’eau chaude
- La mise en place d’une ventilation
Plafonds de ressources et éligibilité aux aides en 2025
Les aides à la rénovation énergétique sont attribuées selon les ressources du foyer fiscal et la localisation du logement (Île-de-France ou hors Île-de-France/Outre-mer). Voici les catégories de revenus et les aides accessibles à chaque catégorie.
Quelles aides pour quelles catégories de revenus ?
| Catégorie de revenus | Aides disponibles |
|---|---|
| Très modestes | ANAH, MaPrimeRénov’ Bleu, CEE (bonus cumulables), accompagnement obligatoire |
| Modestes | ANAH, MaPrimeRénov’ Jaune, CEE |
| Intermédiaires | MaPrimeRénov’ Violet, CEE |
| Supérieurs | CEE uniquement (MaPrimeRénov’ non accessible) |
Plafonds des ressources en Ile-de-France
Plafonds des ressources Hors Ile-de-France
La rénovation d’ampleur avec l’Anah : en quoi ça consiste ?
La rénovation d’ampleur désigne un ensemble de travaux cohérents et ambitieux visant à améliorer significativement la performance énergétique d’un logement. Ce type de rénovation est particulièrement soutenu par l’Anah, notamment pour les ménages aux revenus modestes ou très modestes, car il permet des économies d’énergie durables et un confort renforcé au quotidien.
Montant des Primes à la Rénovation : Ce que Vous Pouvez Obtenir en Fonction des Travaux Réalisés
Les aides à la rénovation énergétique ont été conçues pour encourager les ménages à améliorer la performance de leur logement. Ce dispositif repose sur un principe simple : plus vos travaux sont ambitieux, plus vous êtes aidé. Mais cette aide varie aussi selon votre niveau de revenus.
Ce guide complet vous explique le montant des primes que vous pouvez obtenir, selon le type de travaux réalisés, le gain en performance énergétique, et votre profil fiscal.
A - Barème des Primes : Travaux, Revenus et Pourcentages
Ces pourcentages correspondent à la part des dépenses HT prises en charge, dans la limite du plafond fixé.
B - Objectif de cette prime
L’objectif principal est d’inciter les propriétaires à réaliser la rénovation d’ampleur qui permettent de gagner plusieurs classes énergétiques sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).
Les logements classés F ou G (appelés passoires énergétiques) sont particulièrement ciblés.
Le dispositif finance une part importante du montant des travaux, à condition que ces derniers permettent une réelle amélioration de la performance du logement.
C - Bonus « Sortie de passoire énergétique »
Si vos travaux permettent à votre logement de sortir du statut de passoire énergétique (classes F ou G), vous bénéficiez d’une bonification de +10 % sur le montant de la prime.
Exemple :
Un ménage modeste effectuant une rénovation qui passe de la classe G à la classe C peut recevoir 70 % de prime au lieu de 60 % grâce à cette bonification.
D - Écrêtement : Limitation du montant TTC pris en compte
L’écrêtement correspond à la limitation du montant des travaux pris en compte pour le calcul de votre prime. Cela signifie que, même si vous engagez des dépenses plus importantes, seule une partie plafonnée sera utilisée pour déterminer le montant de l’aide.
| Profil du ménage | Pourcentage du montant TTC pris en compte |
|---|---|
| Revenus très modestes | 100 % |
| Revenus modestes ou intermédiaires | 80 % |
| Revenus supérieurs | 50 % |
E - Une avance pour faciliter les projets
Les ménages aux revenus modestes ou très modestes peuvent demander une avance allant jusqu’à 30 % du montant estimé de leur prime. Cela leur permet de démarrer les travaux sans attendre le versement final, un vrai coup de pouce pour les foyers à budget serré.
F - Conditions à respecter
Pour bénéficier de ces aides, plusieurs conditions techniques et administratives doivent être remplies :
Les travaux doivent être réalisés par une entreprise labellisée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Un audit énergétique avant et après les travaux est requis pour évaluer le gain de classes.
Il est indispensable de respecter les plafonds de dépenses fixés par catégorie de gain.
🧠 Ce qu’il faut retenir
Les gains de performance énergétique sont la clé : plus vous gagnez de classes, plus vous êtes aidé.
Les ménages modestes sont les plus fortement soutenus, avec des prises en charge allant jusqu’à 90 % des travaux HT.
Le bonus sortie de passoire encourage la rénovation des logements les plus énergivores.
Un plafond de dépenses TTC s’applique selon votre profil fiscal.
Une avance de 30 % est possible pour lancer vos travaux plus sereinement.